Non à la provocation, Oui au respect de l'autre

Indéniablement la publication d'une image du prophète ne pouvait être que ressentie comme une provocation.

Quand on sait à quel point les musulmans sont attachés à la non-représentation de Dieu et du Prophète, quand on connaît l'hypersensibilité des esprits en ce moment de notre histoire, était-il vraiment responsable de publier cette Une de Charlie, quand bien même elle serait assortie d'un "tout est pardonné" ?

Est-il responsable d'allumer une allumette dans une poudrière au nom de la liberté ? La liberté des uns s'arrête où commence celle des autres. Au nom de la liberté d'expression, a-t-on le droit de prendre le risque de mettre le monde à feu et à sang ?

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