Le degré ZERO de la politique

Un rapport parlementaire de 140 pages rédigé par des députés de droite et de gauche en 2010 faisait consensus à l'époque pour engager la réforme des rythmes scolaires telle qu’on la vit en ce moment : journées moins chargées pour les élèves, fin de la semaine de quatre jours et vacances d’été raccourcies. L’UMP était d’accord sur le fait qu’il fallait en finir avec la semaine de quatre jours.

Le lendemain de sa publication, le 8 décembre 2010, le ministre de l’Education de l’époque Luc Chatel a lancé une grande concertation sur les rythmes scolaires. Six mois plus tard, en juillet 2011, il annonçait la réforme pour la rentrée 2013. Exactement le même calendrier que celui de Peillon.

Si la droite était restée au pouvoir, la réforme des rythmes scolaires aurait donc très probablement été menée dans le même esprit que celle de la gauche.

Mais voilà la présidentielle est passée par là et maintenant, politique politicienne oblige, l’UMP tire à boulets rouges sur tout ce qui bouge … et même sur ce qui ne bouge pas.

Ce n’est pas avec de telles pratiques qu’on réconciliera le citoyen avec la politique.

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