Hommage à Yves ROUX

Yves ROUX était mon ami.

Durant de longues années, alors que je n’étais pas maire, nous avons milité ensemble dans différentes associations de la ville, notamment la société des écoles laïques et l’école de la nature que nous avons créée à la force du poignet en 1981.

Que de soirées passées ensemble à réfléchir, imaginer, débattre, organiser, gérer des structures au service des autres, essentiellement des enfants et des jeunes ! Que de chaleur dans l’engagement ! que de camaraderie dans le partage d’une aventure associative au long cours !

Je me souviens de la disponibilité d’Yves, de sa connaissance de Monteux et de ses habitants. Je me souviens de sa participation à la bibliothèque scolaire que nous avons créée ; oui, créée, car avant il n’y en avait pas ! Je me souviens de ses séances de cinéma qu’il assurait de A à Z !

Toujours prêt ! Oui, Yves était toujours prêt, j’avais sa confiance, et il suffisait que je le lui demande pour qu’il le fasse. Avec le temps, vois-tu Yves, je me dis que peut-être je ne t’ai pas assez dit merci parce que des types comme toi, il n’y en a plus beaucoup, bénévole dans l’âme, serviable et disponible sans qu’il soit besoin de lui demander les choses une semaine à l’avance en y mettant toutes les formes. Avec toi, les choses étaient simples et directes.

Je ne parle pas de ton engagement dans d’autres associations de la ville comme la foulée montilienne ou la MJC où tu as exercé de nombreuses années en tant qu’administrateur et professeur de magie. Si j’ai un reproche à te faire, Yves, c’est que, bien que nous soyions amis, tu n’aies jamais voulu me montrer – me décortiquer – un des tours dont tu avais le secret. Tu es parti en emportant tes secrets. Je garde de toi, le souvenir d’un ami, d’un bénévole désinteressé, d’un homme ayant consacré une bonne partie de sa vie à améliorer celle des autres.

Adieu Yves, repose en paix, tu nous laisses un bel exemple de vie.

Ajouter un commentaire

Le code HTML est affiché comme du texte et les adresses web sont automatiquement transformées.

Haut de page