18 ème convention nationale de l'ADCF (assemblée des communautés de France)

Présent à la 18ème convention de l'ADCF les 3 et 4 octobre dernier, j'ai été surpris de la popularité dont bénéficie le mouvement intercommunal. En effet, 89 % des sondés sont favorables à la démarche intercommunale. Le baromètre IFOP affirme que l'intercommunalité a la "côte auprès des français".

Voici pêle mêle, en quelques chiffres, les résultats de l'étude réalisée par l'IFOP pour l'ADCF. L'étude a été faite du 6 au 10 septembre auprès d'un échantillon de 960 personnes représentatif de la population française, agés de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas, après stratification par région et catégorie d'agglomération.

Aux yeux des français, l'intercommunalité présente plus de qualité que de défauts. Ils souhaitent qu'elle soit renforcée et qu'elle gagne en lisibilité.

Sur l'échelon territorial

85% pensent que leur commune appartient à une structure intercommunale

89% considère que cette appartenance est une bonne chose pour leur commune

Les Plus et les moins communautaires

83% considèrent que l'intercommunalité permet l'élaboration d'un projet de développement cohérent

82%considèrent que l'intercommunalité permet la mise en place de nouveaux services et équipements collectifs

60% considèrent que l'intercommunalité permet le renforcement de la solidarité financière entre les communes pauvres et les communes riches

59% des enquétés considèrent que le déploiement communautaire tend à complexifier la gestion locale

57% pensent qu'il se traduit par une hausse des impôts

Une révolution trop silencieuse

46% s'estiment insuffisamment informés et souhaitent en savoir davantage

62% des sondés ignorent le nom de l'élu(e) qui dirige leur communauté

L'élection en débat

92% souhaitent voir inscrire à l'agenda des prochaines municipales le débat sur les contours et les contenus du fait intercommunal

64% prônent la mise en place d'une élection spécifique

15% se prononcent pour le suffrage direct

49% font le voeu d'une désignation des élus intercommunaux qui s'effectuerait au sein du cadre communal.

Pour conclure je reprendrais quelques mots du Président de l'ADCF, Marc CENSI, selon lesquels l'intercommunalité est un mouvement encore jeune qui attend avec impatience sa pleine maturité. Comme le disait Churchill au ledemain d'une bataille célèbre "nous n'en sommes pas à la fin, ni même au début de la fin, nous en sommes à la fin du début"

"Faisons le pari de l'audace! A nous de jouer!"

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